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Plein feu sur  Vancouver et Victoria

À la recherche d'une terre d'accueil
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Voici une photographie en noir et blanc du bureau de l’immigration à Victoria en 1913. Il y a cinq hommes derrière le comptoir.
Bureau de l'immigration à Victoria en 1913. BC Archives D-08815.
Des gens de toutes sortes d'origines ethniques se côtoient dans les grands centres urbains de la Colombie-Britannique. Écossais, Hawaiiens, Canadiens français, Finlandais, Chinois, Éthiopiens et bien d'autres encore vivent à Victoria et à Vancouver. Il n'y a pas si longtemps, dans les années 1990, moins de la moitié de la population de la Colombie-Britannique était née ici.
Ce n'est pas chose simple que de définir l'origine ethnique des citoyens de la Colombie-Britannique car beaucoup d'entre eux sont issus d'origines multiples. Toutefois, la population d'origine britannique et allemande semble être majoritaire tandis que les nouveaux arrivants proviennent principalement d'Asie.
Au club allemand sur la rue Government à Victoria, vers 1860. BC Archives G-04671.
Voici une photographie en noir et blanc prise à l’intérieur du club allemand sur la rue Government, à Victoria, en Colombie-Britannique, vers 1860.
Les citoyens d'origine chinoise sont l'un des groupes d'immigrants ethniques les plus anciens de la province et représentent environ dix pour cent de la population. En 1788, le commerçant de fourrures John Meares, fit venir des charpentiers de marine chinois à Nootka. En 1858, des Chinois vinrent en grand nombre dans la province, attirés par les mines d'or de la province. Quelques années plus tard, entre 1881 et 1884, de nombreux ouvriers chinois arrivèrent pour travailler à la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique.
Image d'une section de mur. RBCM 2000.41.1
Voici une image de mots écrits par un immigrant chinois sur le mur d’une cellule de détention provisoire dans le bureau de l’immigration de Victoria vers 1919.

Paroles écrites par un immigrant chinois sur les murs d'une cellule de détention provisoire au sous-sol du bureau de l'immigration à Victoria, vers 1919. RBCM 2000.41.1.

« J'ai toujours désiré venir à la Montagne Dorée
Contrairement à mon rêve, la réalité est un enfer de misères
Détenu dans une prison, des larmes ruissèlent sur mes joues.
Ma femme au pays attend anxieusement mes lettres
Qui peut me dire quand je pourrai rentrer chez moi ? »

(adaptation française de la traduction du professeur David Lai, Université de Victoria)

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