NATURE
· Forêts de feu
PEUPLES AUTOCHTONES
· La forêt sèche, une source d’approvisionnement pour la vannerie des Premières Nations
HISTOIRE
· Découverte de la région de Cariboo-Chilcotin
Ceci est un lien vers une carte des forêts de la Colombie-Britannique avec des gros plans optionnels du nord-est de la Colombie-Britannique, de Cariboo-Chilcotin et de la Côte centrale.

Plein feu sur  Cariboo-Chilcotin – la forêt sèche

Forêts de feu
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Voici une photographie d’un incendie dans une forêt sèche.
Incendie dans la forêt sèche. Richard Cannings.Richard Cannings.
Les incendies de forêt sont fréquents et contribuent à créer un environnement complexe et dynamique.
Le pin de Murray tire parti des incendies car la plupart de ses pommes sont scellées par la résine et restent hermétiquement fermées jusqu'à ce que la chaleur intense les fasse ouvrir. D'autres cônes s'ouvrent cependant dès qu'ils arrivent à maturité afin que l'espèce colonise les zones dégagées que le feu n'a pas touchées.
La chaleur intense des incendies décime certes des arbres mais elle permet d'ouvrir les cônes de certains pins, contribuant ainsi à une nouvelle génération d'arbres. Robert Cannings.
Voici une photographie d’une forêt sèche après un incendie.
Les jeunes Douglas taxifoliés sont menacés par les fréquents incendies dans cet habitat mais les arbres plus vieux possèdent une écorce d'une épaisseur allant jusqu'à 15 cm, ce qui les protège des flammes.
Les Douglas taxifoliés plus vieux possèdent une écorce épaisse qui les protège du feu. Richard Cannings.
Voici une photographie du tronc d’un douglas taxifolié, montrant l’écorce épaisse.
Les incendies nettoient la forêt ouverte de tous les arbrisseaux et arbustes qui pourraient concurrencer les grands arbres pour l'eau si précieuse. Les arbres plus grands sortent de ces incendies avec l'écorce quelque peu carbonisée. Ce cycle régulier d'incendies crée un paysage semblable à un parc, composé de grands Douglas taxifoliés, avec au sol de l'herbe, des fleurs et des buissons épars.
Fleurissant en avril et mai, les amélanchiers sont fort répandus dans les forêts sèches de l'intérieur de la Colombie-Britannique. Robert Cannings.
Voici une photographie d’un amélanchier de Saskatoon en fleurs.
La shépherdie ou shéferdie du Canada est un arbuste courant des sous-bois de la forêt sèche. Les Premières Nations utilisent ses baies à de nombreuses fins. Robert Cannings.
Voici une photographie d’un arbre à savon, ou shéferdie du Canada, avec des baies rouges.
Si les incendies sont encore réguliers, ils sont cependant plus rares et moins étendus qu'il y a une centaine d'années. Le surpâturage par le bétail a réduit la quantité d'herbe sèche et les politiques actuelles de lutte contre les incendies ont limité l'ampleur et le nombre de feux. L'on trouve aujourd'hui souvent de grands peuplements denses de jeunes pins et sapins, avec peu d'herbe et d'arbustes au sol. Outre que ces arbres poussent plus lentement que les arbres en peuplements ouverts, ils sont beaucoup plus vulnérables aux infestations de dendroctones. On éclaircit actuellement ces peuplements afin de stimuler la vigueur des arbres et d'attirer davantage d'animaux de tous genres.
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