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· À la recherche d'une terre d'accueil
Ceci est un lien vers une carte des villes de la Colombie-Britannique ayant en option une carte montrant un gros plan de Vancouver et de Victoria.

Plein feu sur  Vancouver et Victoria

À la recherche d’une terre d’accueil
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Voici une photographie en noir et blanc de la première classe de finissants de l’école publique chinoise de Victoria, prise à l’avant de l’école.
Première classe de finissants à l’école publique chinoise de Victoria, vers 1900. BC Archives D-08821.
Les immigrants chinois travaillaient dans les mines de charbon et dans les conserveries de poisson, certains comme cuisiniers ou employés de maison. Ceux qui cultivaient la terre fournissaient des légumes frais aux habitants de Victoria et de Vancouver. De nombreuses associations de bienfaisance et de petits commerces virent le jour, créant des communautés dynamiques mais séparées à Victoria et à Vancouver. Dans les années 1890, le quartier chinois de Victoria était réputé pour ses ruelles et ses jardins intérieurs où se trouvaient des théâtres et restaurants, ainsi que des salles de jeu. Dès les années 1920, la communauté chinoise de Vancouver avait son propre hôpital, six écoles et deux théâtres chinois.
Salon dans une pension à Vancouver, 1902. BC Archives D-00336.
Voici une photographie en noir et blanc de sept hommes dans un petit salon dans une maison de chambres de Vancouver en 1902.
Récipients du quartier chinois. RBCM 973.152.4, 965.6021.1a, 967.51.3.
Voici une image de trois récipients alimentaires provenant du quartier chinois.
Ces nouveaux venus étaient rarement bien accueillis. Confrontés au racisme, à la discrimination au travail, ils étaient forcés de payer une taxe d'entrée et subissaient abus et mépris.
En 1907, le quartier chinois de Vancouver fut la cible d’une violente émeute anti-chinoise qui causa beaucoup de dommages. À plusieurs reprises, le gouvernement provincial tenta d'interdire l'entrée dans la province aux personnes d'origine chinoise, mais le gouvernement fédéral s’opposait à une telle législation. En 1923, cédant à la pression, le gouvernement fédéral adopta une loi interdisant l’entrée au Canada à la plupart des ressortissants chinois. Cette loi resta en vigueur jusqu'à son abolition en 1947.
Comme les efforts de la Colombie-Britannique d’exclure les Chinois avaient échoué, une taxe d'entrée fut imposée dans le but de limiter leur nombre au pays. La taxe d’entrée passa de 50 $ au début à 500 $ en 1903, représentant une somme énorme pour un pauvre ouvrier chinois. RBCM 982.134.378.
Voici une image d’un reçu de taxe d’entrée du Dominion du Canada d’un travailleur chinois.
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