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· Les montagnes qui croissent le plus rapidement au monde
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· Les Premières Nations de Champagne et d’Aishihik
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· Un paysage stupéfiant
Ceci est un lien vers une carte des montagnes de la Colombie-Britannique et un gros plan de la région de Tatshenshini.

Plein feu sur  Tatshenshini

Les Premières Nations de Champagne et d'Aishihik
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Voici une photographie d’une tente jaune en avant-plan et de la rivière Tatshenshini en arrière-plan.
La Tatshenshini. S. Gaunt, CAFN.
L'histoire de cette région n'est pas bien connue. La tradition orale des Champagne et des Aishihik révèle une présence ancienne : leur nation y a vécu depuis que Corbeau, le Créateur, a fait le pays. Cette tradition rapporte également des changements environnementaux comme le barrage des rivières par des glaciers en crue, la création de lacs glaciaires, le blocage des migrations de saumons et la modification des voies d'écoulement des eaux. On pense que la colonisation des bassins de l'Alsek-Tatshenshini et de la rivière Chilkat par les êtres humains a été conditionnée par le succès de la colonisation des cours d'eau par les saumons.
On voyageait autrefois sur la Tatshenshini par canoë monoxyle. La rivière est un itinéraire apprécié par les rafteurs. S. Gaunt, CAFN.
Voici une photographie montrant des radeaux attachés sur la rive de la rivière Tatshenshini.
Michael Jim circule régulièrement sur la Tatshenshini dans le cadre de ses fonctions de garde dans le parc Tatshenshini-Alsek. CAFN.
Voici une photographie de Michael Jim, gardien de parc à Tatshenshini-Alsek.
Cependant, on a effectué peu de recherches archéologiques dans la région pour trouver des preuves matérielles d'une présence humaine ancienne, des changements environnementaux ou même des villages autochtones du XIXe siècle, que l'on sait avoir été établis sur la Tatshenshini. La partie du territoire des PN de Champagne et d'Aishihik au Yukon est bien mieux connue sur le plan archéologique, révélant une tradition de chasse dans les montagnes vieille de 9 000 à 10 000 ans.
Il y a cent ans, les PNCA menaient une vie de chasse et de pêche de subsistance. Caribous, orignaux, mouflons de Dall, chèvres sauvages, spermophiles arctiques et autres petits mammifères étaient chassés et pris au piége pour leur chair et leur fourrure. Les montaisons annuelles des saumons sockeye, coho et quinnat étaient synonyme d'abondance et de célébration. Les gens se rendaient à pied d'aussi loin que Aishihik, à 200 km au nord, dans les établissements sur la Tatshenshini et ses affluents. Les espèces de poissons vivant dans les lacs et rivières constituaient aussi une importante source de nourriture et on les pêchait toute l'année. À cela s'ajoutaient les baies, cueillies par les femmes et conservées dans de la graisse, pour diversifier l'alimentation.
Vue sur le chemin de Haines et le lac Kelsall, un excellent territoire de chasse.
S. Gaunt, CAFN.
Voici une photographie vers le chemin de Haines et du lac Kelsall, des territoires de chasse utilisés par les Premières Nations de Champagne et d’Aishihik.
Vestiges d'une habitation traditionnelle, faite de branchages, en forme de tipi, trouvés près de l'un des anciens villages de pêche.
S. Gaunt, CAFN.
Voici une photographie des vestiges d'une habitation traditionnelle, faite de branchages, en forme de tipi, trouvés près de l'un des anciens villages de pêche des Premières Nations de Champagne et d’Aishihik.
Les Premières Nations de Champagne et d'Aishihik - 
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