NATURE
· Les montagnes qui croissent le plus rapidement au monde
FIRST PEOPLES
· Les Premières Nations de Champagne et d’Aishihik
HISTORY
· Un paysage stupéfiant
Ceci est un lien vers une carte des montagnes de la Colombie-Britannique et un gros plan de la région de Tatshenshini.

Plein feu sur  Tatshenshini

Les Premières Nations de Champagne et d'Aishihik
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Voici la photographie de Frank Chambers dépeçant la carcasse ensanglantée d’un orignal.
Frank Chambers dépeçant un orignal. S. Gaunt, CAFN.
À l'ère de l'économie moderne, les PN de Champagne et d'Aishihik continuent à exercer leurs droits de pêcher et de chasser pour leur subsistance. Ces activités sont davantage qu'une source de nourriture. Elles relient les gens à leur patrimoine et leur permettent de transmettre la culture aux générations présentes et futures. Les PN de Champagne et d'Aishihik ont également de considérables responsabilités relatives à la gestion des terres, ainsi que des droits d'autonomie gouvernementale que leur octroie l'accord sur les revendications territoriales pour la partie de leur territoire au Yukon.
Saumons évidés sur un séchoir. S. Gaunt, CAFN.
 Voici une photographie de saumons évidés sur un séchoir.
Spermophiles arctiques grillant sur un feu de camp.
S. Gaunt, CAFN.
Voici une photographie des huit spermophiles arctiques transpercés par des bâtons et grillant sur un feu.
L'aînée Marge Jackson cueillant des baies de shéferdie. S. Greer, CAFN.
Voici la photographie de l’aînée Marge Jackson utilisant une feuille de plastique pour cueillir des baies de shéferdies.
Les baies de shéferdie sont battues pour en faire de la crème glacée indienne. S. Gaunt, CAFN.
Voici une photographie d’un bol de baies de shéferdies rouges battues à la main.
Le trappage pour la fourrure, encore pratiqué aujourd'hui, a toujours fait partie de l'économie des PN de Champagne et d'Aishihik. Cette activité connut son essor au XIXe siècle, lorsque les négociants Chilkat Tlingit de la côte avoisinante se rendirent dans l'intérieur des terres pour se procurer des fourrures auprès des Tutchones du Sud. Les Chilkat vendaient ces fourrures aux Russes et, plus tard, aux commerçants euro-américains le long de la côte. Au moins un établissement tlingit fut installé dans le bassin de l'Alsek à cette époque. On se souvient d'ailleurs du XIXe siècle comme d'une période passionnante, témoin de nombreux échanges culturels et de mariages entre les deux peuples. Les Tlingit protégèrent ce commerce et la route qui menait à l'intérieur du Yukon contre les étrangers jusqu'à ce que la découverte d'or dans le Klondike en 1898 provoque la première arrivée massive de non-autochtones dans la région, y bouleversant la vie à jamais.
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